Introduction : Ces chroniques se veulent être un éclairage sur mon processus créatif.
J’espère pouvoir en faire une par semaine, cela dépendra de ma charge de travail et du temps que me laissera ma fille de 4 ans (entre rhume, jeux et câlins) et mon adodulte de 19 ans (oui, la vie, tout ça…)
Au démarrage donc, il y a une rencontre, toujours.
C’est l’ADN de mon métier, le moment de la prise de note, de la prise de conscience de l’enjeu, du démarrage du processus créatif. L’instant ou je saisis à pleines mains les désirs de mon client et du projet.
Un moment spontané, ouvert, humain qui donne la direction, parfois même les premières idées. Le rendez-vous est réel ou virtuel (hello la COVID-19, tu nous lâches quand ?). Il est préalablement construit sous forme de brief créatif ou simplement évoqué à l’oral. Il contient déjà les désirs, les doutes et les envies de mon client.
La compréhension de l’enjeu
Pierre angulaire de mon métier de créatif, la juste compréhension de ce qui se joue maintenant, pour mon client, pour le projet qui m’est confié. Il me faut cerner l’environnement, évoquer la concurrence, le milieu et les objectifs.
J’avais décidé de commencer ces chroniques par le dernier projet sur lequel je travaille mais le calendrier va s’allonger un peu et je dois repousser celui-ci de quelques semaines. Qu’a cela ne tienne, l’envers du décors se veut être l’endroit ou je décortique mes étapes créatives. J’ai quelques projets à vous montrer, quelques réflexions et chemins à vous expliquer !

* (Le graphiste Fabrice Praeger se pensait « homme-idée », concept emprunté à Hans Hollein, architecte Autrichien. Je lui empreinte, je la trouve chouette…
INVENTÈR de Fabrice Praeger – édition Dumerchez – 2002
